Menu Fermer

Présentation du LGP

  • Historique
    A l’origine URA 141 créée en 1969 et hébergée à l’Institut de Géographie à Paris, l’unité est devenue l’UMR 8591, ou Laboratoire de Géographie Physique « Pierre Birot » (LGP), sous tutelle du CNRS et des Universités Paris 1 et Paris 4.
    Depuis son déménagement en 1982, l’unité est hébergée sur le site de la Délégation CNRS Ile-de-France Ouest et Nord (DR5) à Meudon, sous double tutelle universitaire Paris 1 et UPEC.
    En 2013, dans le rapport quinquennal rendu rendu au CNRS le laboratoire a entériné le changement de son nom en : « Laboratoire de Géographie Physique, Environnements quaternaires et actuels »
  • Caractérisation de la recherche
    Diversifiées dès l’origine, les thématiques du LGP se situent maintenant à l’interface des Sciences de la Terre, de la Vie et des Sciences Humaines et Sociales. Les travaux de recherche menés au LGP s’articulent entre les pôles de recherche fondamentale et de recherche appliquée, avec par exemple la reconstitution des paléoenvironnements quaternaires, l’évolution historique des systèmes hydrologiques, l’analyse de la biodiversité, les effets du changement climatique global sur les environnements de montagne, l’évaluation de la dynamique des aléas naturels, et la recherche, pour chacune de ces thématiques, de l’impact de la variabilité environnementale sur les populations humaines concernées impliquant la mise en place de protocoles de prévention dans les cas appliqués. Depuis longtemps le LGP est impliqué dans une recherche en lien avec des acteurs locaux, nationaux et internationaux de gestion des milieux naturels et anthropisés. Le LGP est particulièrement investi dans la prévention des risques et la gestion des crises liées à des aléas naturels, dans la gestion de la biodiversité (dans les corridors fluviaux), et dans la patrimonialisation (géologie du Quaternaire, archéologie, diagnostics sur les paysages).Les projets du LGP s’inscrivent dans une recherche fondamentale autour de sujets innovants ou situés aux interfaces disciplinaires. Développée en réseau, cette recherche contribue à de nouvelles découvertes dans des domaines variés, tels que les réponses des milieux aux changements climatiques, la géoarchéologie, la volcanologie, etc. Les publications internationales du laboratoire attestent la volonté de ses membres de repousser sans cesse les frontières de la connaissance par le partage des acquis. L’innovation repose à la fois sur l’investissement dans des champs novateurs et sur la volonté de mettre en place de nouveaux protocoles et outils.
    La plupart des projets menés au LGP débouchent sur une application pratique : mise en valeur d’un site archéologique, restauration des cours d’eau, prévention des risques, etc.
    Les projets de recherche-action sont en pleine expansion au LGP, et sont amenés à se développer autour de thèmes porteurs, comme les impacts des grandes infrastructures sur la gestion de la biodiversité, la gestion participative des risques naturels, etc.

Les principaux destinataires des activités du LGP concernent  :
1) Le monde académique

  • l’univers de la recherche —et des universités— auquel profite toute nouvelle découverte pour améliorer la compréhension du monde qui nous entoure
  • l’unité de recherche elle-même par l’acquisition de référentiels de données inédits à différentes échelles spatiales, d’expérience et d’expertise qui permettent au LGP d’être toujours en mesure de répondre aux attentes des acteurs locaux, nationaux et internationaux sur les questions de variabilité environnementale ;
  • les étudiants via un transfert des connaissances acquises dans les enseignements universitaires donnés par les membres du LGP (enseignements concernant les Universités Paris 1, 7, 8, 10, UPEC, MNHN) ;

2) Les acteurs socio-économiques

  • Les pouvoirs publics français et étrangers : communes (Paris, Antibes, Cannes, Pleubian), départements
    (Conseils généraux), régions (Centre, Loire, Bretagne, Ile-de-France, Normandie, SRA, DOM-TOM), Ministères
  • (MEEDTL, MAE), l’Europe (Fonds Feder) ;
    associations de gestion/protection de l’environnement (Conservatoires d’Espaces Naturels) ou des
    établissements publics (INRAP, EP Loire, ONEMA, Agences de Bassin, Cémagref, BRGM etc.).
  • Les assureurs MAIF, AXA, etc. .
  • les citoyens via des actions de patrimonialisation (géologie du Quaternaire, archéologie), des débats publics,
    des actions de diffusion scientifique avec les Musées ou des productions cinématographiques, etc.