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STORISK

programme(PDF): programme_storisk

Responsable  : Virginie Duvat, Professeur de Géographie, Université de La Rochelle, UMR LIENSs
Organisme financeur : ANR, Défi 1 – Gestion sobre des ressources et adaptation au changement climatique
Laboratoires et fondations de recherche participant au projet  : LIENSs, Iddri, BRGM, IPSL, EPHE-GEL, GEOPHEN, EPHE-CRIOBE, MNHNBOrEA, LOV, LGP, CEJEP
Membres de l’UMR LGP participant au projet  : L. Goeldner-Gianella, D. Grancher, D. Brunstein. Participation d’E. de Belizal aux missions de terrain.
Principaux partenaires institutionnels  : Gvt de Polynésie Française, Région Réunion, TAAF, MEDDE, MOM, ONERC.

Présentation et objectifs du projet

Mots-clés : risques côtiers, trajectoires de vulnérabilité, adaptation au changement climatique, chaînes d’impacts, petites îles.

Ce projet vise à développer un protocole méthodologique transdisciplinaire afin
d’améliorer la connaissance et la compréhension de la vulnérabilité et de la capacité d’adaptation des sociétés des îles tropicales aux événements extrêmes d’origine climatique (cyclones tropicaux, houles distantes, phénomène ENSO) et aux changements graduels dus au réchauffement du climat (élévation du niveau marin et augmentation des températures océaniques) et à l’acidification des océans. Les principaux enjeux de ce projet sont (1) d’intégrer de manière adéquate les champs de connaissance concernés par les risques actuels et futurs (des modèles climatiques et de submersion à la perception des risques, aux dimensions socioéconomiques et à la mal-adaptation), et (2) d’évaluer les incertitudes (source, ampleur, implications en termes de vulnérabilité) afin de proposer une approche robuste des risques futurs. Il s’appuie sur deux approches complémentaires fondées sur les concepts de chaînes d’impacts et de trajectoires de vulnérabilité : la première appréhende la vulnérabilité à travers l’analyse des impacts d’événements et de changements graduels, résilience incluse ; la seconde décrypte les processus d’aménagement du territoire afin de capturer les causes profondes de sa vulnérabilité.
L’hypothèse centrale est que ces îles présentent des profils de vulnérabilité variés et connaîtront à partir de là des trajectoires de risques diversifiées dans le futur. Cette hypothèse justifie une approche par études de cas visant à élaborer une typologie des îles tropicales basée sur leurs profils de vulnérabilité. Les risques côtiers liés aux aléas actuels et au changement climatique seront traduits en trajectoires de risque qui permettront d’engager des échanges concrets sur les stratégies de réduction des risques et d’adaptation avec les acteurs concernés. Ce projet porte sur les îles françaises de l’océan Indien (Réunion, Iles Éparses) et du Pacifique central (Polynésie Française). Il inclut des îles hautes et basses présentant des degrés de perturbation contrastés afin de pouvoir déterminer les contributions respectives des facteurs naturels et anthropiques à l’évolution de la vulnérabilité.

Objectifs du LGP dans le cadre du programme :

- Travaux centrés sur trois atolls de Polynésie : Rangiroa, Tikehau, Takapoto.
- Étude de la perception sociale des risques naturels et du changement climatique dans ces trois atolls, sur la période 1950-2050.
- Influence de cette perception sociale sur la vulnérabilité des atolls et leur possible adaptation (ou mal-adaptation) aux effets du changement climatique.

Photos retour de mission 2016 :